21/10/2015
Une salade étonnante et détonante !
Voici ma salade du moment, fraiche, pratique (j'en prépare de grosses quantités), équilibrée et délicieuse.
C'est une salade de quinoa, que je consomme froide, et dans laquelle j'ai ajouté : Des graines de grenade, gojis, raisins secs, tomates cerises, morceaux de pommes vertes, et céleri branche. Je rajoute du jus de citron et de l'huile de l'olive pour l’assaisonnement.
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19/10/2015
Mais c'est de la gonflette ça !
"Mais c'est de la gonflette ça !" On a tous entendu cette phrase au moins une fois dans sa vie. Si vous restez naturel, vous ne risquez pas de devenir un monstre de foire, mais avec de l’assiduité, vous risquez d'être certainement bien plus athlétique que la moyenne de la population et d'attirer quelques jalousies ou remarques génantes. Il y aura aussi le type qui vous dira qu'il connaît le cousin d'un ami à son beau-frère qui fait de la musculation et qui est « au moins deux fois plus gros que toi ». Si vous avez la possibilité de lui mentir, dites lui que vous ne faites que « courir deux fois par semaine, et quelques pompes », car la « gonflette », c'est pas votre truc. Mais ne prêtons pas trop attention aux propos du vieil oncle Gérard qui soutient fermement qu'il « pouvait les lever avec la queue ces poids là ! » (il paraîtrait qu'Alain Soral, lui, le peut toujours) et tâchons plutôt de comprendre d'où vient ce terme de « gonflette ».
Dans l'esprit de beaucoup de gens, il existerait un type de muscle volumineux mais sans force, que l'on qualifierait de « gonflette », et un type de muscle « fort », des muscles « de travailleurs » (ou de rugbymen si vous voulez).
Évidement la réalité est souvent plus complexe et nuancée (tiens d'ailleurs, tu es pour la Russie ou pour l'Ukraine ? Lol je déconne).
Physiologiquement parlant, il existe bien plusieurs types de fibres musculaires, et plusieurs types d'hypertrophies musculaires. Nous allons les évoquer sans rentrer dans les détails, mais précisons avant tout qu'il s'agit là des informations globalement admises et enseignées dans les formations d'éducateurs sportifs et STAPS. C'est donc probablement proche de la réalité, mais toujours sujet à controverse ou à d'éventuelles nouvelles découvertes.
Ensuite, nous essaierons de nous mettre à la place des profanes pour comprendre la naissance du mythe, s'il en est, de la « gonflette ».
Muscles gonflés et muscles forts (rappel anatomique – c'est la partie chiante) :
Un bon point pour le mythe de la gonflette, en effet il existe bien dans nos muscles des fibres spécifiques pour la force, que l'on appelle les fibres blanches (ou 2B), ou encore fibres rapides. Elles utilisent une filière énergétique appelée « anaérobie alactique ». À l'opposé, on trouve les fibres rouge de type 1, très alimentées en oxygène par la filière aérobie et qui sont les fibres de l'endurance. Entre les deux, des fibres intermédiaires 2A, alimentées par la filière « anaérobie lactique », qui répondent bien au travail de musculation de type culturiste.
En revanche, ce sont bien les fibres blanches « de force » qui ont le plus gros diamètre (désolé Alain) ; donc la gonflette ça ne se passe pas à ce niveau.
En réalité c'est en ciblant le travail de manière différentes sur la fibre musculaire elle-même que l'on peut atteindre différents types d'hypertrophie : L'hypertrophie des myofibrilles, qui est une augmentation de la taille des fibres musculaires (éléments contractiles) et l'hypertrophie du sarcoplasme, qui est l'augmentation de la taille des différents éléments qui entourent la fibre.
Pour être forts, il est donc nécessaire d'avoir des fibres rapides développées (et nombreuses, mais ça c'est surtout une question de gênes), mais ce n'est pas tout, la force c'est aussi une question de système nerveux. C'est pour cette raison qu'un débutant va très vite progresser en terme de force sans forcement créer beaucoup « de viande ».
Bien sûr ceci est assez schématique car on parle aujourd'hui de fibres roses, ou de fibres qui peuvent, avec le temps et l’entraînement, changer de fonction/nature. On parle même d'hyperplasie, c'est à dire d'augmentation du nombre de fibres musculaires (ce qui reste dans tous les cas marginal, à mon avis).
Ce que voit l'oncle Gérard
Ce que voit le profane, c'est tout d'abord un aspect musculaire différent chez le sportif de force (haltérophilie, ou rugby par exemple) et le culturiste. Ce qu'il voit aussi, c'est que les culturistes peuvent parfois s’entraîner avec des poids légers et rechercher un effet de « pump/pompe », de congestion, et donc quelque part de « gonflette ».
Si les sportifs de force et les culturistes ne se ressemblent pas c'est tout simplement qu'ils n'ont pas les mêmes objectifs, et c'est pour la même raison que leurs entraînements diffèrent. Il y a cependant de nombreux culturistes qui ont commencé par pratiquer la force ou qui la pratique encore périodiquement dans leurs programmes. Pour se bâtir une certaine masse musculaire, même dans un but purement esthétique, il aura fallu lever des poids, et pour continuer à progresser il aura fallu augmenter ces poids de plus en plus, c'est le principe de surcharge progressive qui est un paramètre important de la progression. Les photos ou vidéos qui montrent des culturistes les représentent la plupart du temps avant les compétitions, lorsqu'ils sont le plus « secs », donc sous-alimentés et qu'ils doivent s’entraîner avec des poids légers pour éviter de se blesser et se concentrer sur les détails de leur musculature.
Il y a aussi les pratiques dopantes qui tendent à véhiculer cette image d'un muscle gonflé, acquis vite et facilement. C'est une exagération. Il est vrai que la prise de stéroïdes facilite la prise de muscle mais ça ne remplace pas l'entraînement et la nutrition.
Pour conclure, on peut dire dire qu'il existe indubitablement une relation entre la force d'un muscle et son volume, mais que cette relation n'est pas linéaire (à la limite, ne retenez que ça). Un culturiste est donc, en règle générale, bien plus fort que la moyenne des sportifs. Les premières années, et surtout les premiers mois de pratique de la musculation se traduisent par un gain de force important, ensuite chacun oriente sa pratique selon ses objectifs. À contrario, un haltérophile de haut niveau, ou n'importe quel autre sportif de force, présentera un physique développé, avec des muscles hypertrophiés. Il n'aura peut-être pas un aspect aussi « découpé », question de priorité.
Avoir un corps d'apparence musclé, pour la plupart des gens, ce n'est pas si facile que ça. Si il existait une méthode où il suffirait de se faire remplir le muscle d'air comme on regonfle ses pneumatiques, les rues seraient remplies de chippendales.
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16/10/2015
Gilles Lartigot sur Tv Liberté: Chronique d'un empoisonnement mondial.
Gilles Lartigot, auteur du best-seller "EAT", de retour chez nos amis de TV Liberté pour nous parler d'alimentation et de santé.
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30/09/2015
Spaghettis de légumes
Cette machine à fabriquer des spaghettis de légumes est bien pratique ! C'est un système simple qui permet de tailler des légumes en lamelles, rondelles ou en spaghettis. C'est cette dernière option que je trouve particulièrement intéressante. En effet, cela permet de consommer des grosses quantités de légumes sans se prendre la tête. C'est vite fait, et la cuisson est nettement raccourcie ! C'est un bon investissement pour les personnes qui souhaitent perdre du poids ou qui ont du mal à manger des légumes. Il faut dire que sous cette forme, ça passe mieux !
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24/09/2015
L'Amérique : Enfer ou paradis ?
L'Amérique : Enfer ou paradis ?
Le point de vue d'un sportif de retour en France.
Me revoilà en France après un court séjour en Californie. Dans cet article, j’essaierai de donner un avis subjectif sur quelques idées que l'on se fait de la vie américaine, principalement à propos du sport, mais aussi sur quelques sujets de société. Il s'agit de l'avis humble et personnel que l'on peut donner après deux semaines de vacances dans la ville de Los Angeles. Vacances que je ne qualifierai cependant pas complètement de touristiques car nous disposions avec ma fiancée de notre voiture, d'un appartement, et d'une volonté de vivre ces quelques jours en immersion dans la ville, au contact des gens et du mode de vie américain.
Pour tenter d'être le plus accessible et le plus synthétique possible, je présenterai mes réflexions sous la forme d'une réfutation ou d'une confirmation de pré-jugés souvent formulés du point de vu européen. Encore une fois, ce n'est qu'un avis subjectif sans aucune prétention de vérité absolue.
Les américains sont tous gros !
Plutôt faux finalement ! En tout cas, Los Angeles est une ville très sportive et ça se voit en observant la population, surtout les jeunes. C'est vrai qu'on peut croiser des obèses (et quand ils le sont, c'est pas à moitié!) dans les supermarchés et dans les parcs d'attraction par exemple, mais la différence avec la France n'est pas si énorme que ça. N'oublions pas que les USA sont grands comme 17 fois la France, alors c'est sans doute une question d'état ou de ville, et comme tout est très compartimenté, il n'est pas impossible que les taux d'obésités puissent varier énormément d'un quartier à l'autre. En tout cas, dans le quartier où nous logions (Echo Park), je n'ai pas vu ça.
D'ailleurs, ils mangent n'importe quoi et sont accros à la junk food.
Les jeunes ont l'air de réagir par rapport à la génération de leurs parents et se tournent vers l'alimentation « bio ». C'est d'ailleurs ce qui est frappant lorsque l'on observe la clientèle des magasins qui proposent de la «organic/whole food» ; la clientèle y est assez jeune et au look « décalé » façon mi-punk, mi new-wave, mi new-age, mais assez soigné en y regardant de plus près (le faux look négligé où tout est bien calculé). Rien à voir avec la clientèle bourgeoise que l'on croise en France.
Le gros avantage, c'est qu'il est très simple de manger sainement à peu près n'importe où et jusque tard dans la soirée. On trouve des restaurants, des magasins ou des snacks « bio » à tous les coins de rue. J'entends bien les objections, du moins les doutes, à propos de leur définition du « bio » (ou de la mienne), mais si j'emploie ce terme générique c'est simplement par convention. Je crois qu'on sait tous reconnaître de la nourriture fraîche, de qualité, et qui n'est pas industrielle.
Partout sur la plage, surtout à venice beach, il y a des bodybuildés qui se baladent avec le corps huilé.
Là encore, c'est assez faux. Les bodybuildeurs sont un peu cantonnés dans leurs salles spécifiques. D'après les dires du type qui gérait l'accès à « muscle beach » (la fameuse salle de sport à ciel ouvert sur la plage), les culturistes viennent surtout lorsqu'ils se concertent avec les journalistes. J'y ai passé deux journées et le seul bodybuildé était un allemand qui devait être déçu de ne croiser aucun « freak » de 120kg.
En revanche, des mecs de mon gabarit (disons en gros, 1m80 et 80kg maxi), athlétiques, on en croise beaucoup, c'est ça qui peut tromper une personne non sportive qui ne fait pas vraiment la distinction. D'ailleurs, moi qui suis très très loin d'avoir des proportions hors-normes, j'ai été pris en photo et on m'a même arrêté dans la rue pour me demander des conseils sur la musculation !
Les américains sont tous dopés, d'ailleurs la-bas, tout est en vente libre !
Tout à fait faux. On ne trouve pas tout, on trouve les mêmes choses qu'en France (exception pour la DHEA, en vente libre aux USA). Ce n'est donc pas comme en Thaïlande par exemple, où les anabolisants sont en vente libre. En revanche, on trouve des compléments alimentaires dans la moindre épicerie de quartier. Moi qui ne suis pas forcément contre la supplémentation, je pense quand même qu'ils abusent de ce côté là. J'ai l'impression qu'ils veulent tout soigner et tout régler avec une pilule. Une pour la mémoire, une pour les yeux, une pour le cul...
Là encore, tout est assez compartimenté. Les culturistes dopés sont vraiment énormes, et il y a un fossé entre eux et les pratiquants athlétiques et sains qui sont une majorité. Je n'ai pas croisé beaucoup de ces physiques médiocres typiques des dopés qui ne savent pas se nourrir et s’entraîner que je croise souvent en France. Là encore, pas de demi-mesures.
Il faut faire attention quand on commande dans un fast-food car les portions sont énormes, il faut prendre les plus petits menus !
Alors ça, ça restera un grand mystère pour moi, même après deux séjours aux USA. C'est sûrement ce qu'on montre aux touristes qui partent en voyage organisé. Ça doit se rencontrer cependant au « heart attack burger » de Las Vegas, ou peut-être dans les « fat burger ». J'ai été dans un burger sympa à long beach et je n'ai pas vu ça. J'ai testé pas mal de petits snacks et les portions étaient standards. Surtout, j'ai mangé à l'un des burgers les mieux notés sur google, le « in n' out » sur Sunset Bvd (pas un truc paumé!) et là encore les portions étaient normales ; les burgers "faits maison", les frites peu grasses, rien à voir avec les cochonneries de Macdo.
Le Gold's Gym de Venice est le paradis des bodybuildeurs.
C'est vrai. On y croise tous les plus gros, et on s'y sent vraiment petits. J'ai eu l’occasion de m'y entraîner et ce bien fut bien évidement un plaisir, même si je ne me sens pas du tout l'âme d'un bodybuildeur. L'équipement est très bon, il y a des machines que je n'avais jamais vu (machine de tirage à la corde, machine pour faire des fentes...), et elles sont bien étudiées, en grand nombre, bien entretenues. Les champions et les célébrités viennent s'y entraîner sans précaution particulière. Les employés sont assez froids, mais ça peut se comprendre car j'imagine qu'ils ont des touristes à longueur de temps et qu'ils ne sont pas la clientèle la plus facile.
Question fitness, ils sont en avance sur nous.
Oui, c'est vrai qu'ils ont de l'avance. Un exemple simple, c'est le fait que l'on puisse trouver du bon matériel de fitness dans les supermarchés, avec des haltères assez lourdes, des kettlebells, des bâtons de massages, des bancs de musculation, des tapis de marche, et tout un tas d’accessoires à prix très bas (10 dollars le bâton de massage).
En revanche, j'ai le sentiment que le bodybuilding fait déjà parti du passé, que les gens aspirent à autre chose, la grande époque est révolue. Les salles de crossfit poussent comme des champignons et supplantent de plus en plus les « gyms » traditionnels. L'effet de mode autours du crossfit semble retomber outre-atlantique et c'est une pratique qui s'inscrit dans le paysage. L'effet commercial, communautaire, voir sectaire, qui a exaspéré beaucoup de gens et créé des clivages avec la musculation traditionnelle semble s'apaiser. C'est en tout cas ce que pensent certaines personnalités du monde du fitness sur place et c'est aussi ce que j'ai pu observer. C'est donc probablement ce qui risque de se passer en France dans les prochaines années.
Voilà, c'est un témoignage subjectif et sans prétention. Loin de moi l'idée de vous dire que Los Angeles est un paradis. Il y règne une inégalité sociale absolument délirante et qui déborde spectaculairement sur l'espace publique. Je n'ai jamais vu autant de sans-abris et de super-cars de toute ma vie, et dans le même champ de vision ! Leur patriotisme est lui aussi très loin de me faire rêver. La présence immigrée est juste hallucinante. Les extrêmes se côtoient dans tous les domaines et il y a tellement d'aspects différents à chaque chose qu'il est impossible de faire des généralités, je ne pense même pas que l'on puisse parler « d'américains moyens ».
Cela restera une expérience très riche du point de vu d'un passionné de la forme et de la santé (surtout quand on travaille dans le secteur), et il y règne un optimisme et un dynamisme qui me donnera longtemps de l'inspiration pour ma vie en France.
15:28 Publié dans Musculation, Santé | Lien permanent | Facebook |