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22/09/2016

Pourquoi ne pas prendre de stéroïdes anabolisants ?

Allons-y, parlons de ce qui fâche ! Le sujet tabou ultime dans le monde du fitness, du bodybuilding et de la musculation : les stéroïdes anabolisants et autres hormones interdites et jugées dopantes !

En France, personne n'en parle mais tous le monde en prend ! Non, je plaisante, enfin j'exagère ! Beaucoup de types s'entraînent durs et ne prennent rien, et j'en suis ! Je ne prend ni oraux, ni injectables, ni SARMs, ni IGF-1, et pas de thérapie de remplacement non plus. De toute façon en France, ça n'est pas encore tellement à la monde. Je précise cela car je vois qu'au USA il y en a qui se disent naturels car ils ne prennent pas en compte leur testostérone prescrit par le médecin ! Enfin je ne dis pas qu'après cinquante ans la question ne se posera pas, mais j'en suis encore très loin !

Mais la vraie question n'est pas là. Voilà la vraie question : Pourquoi je n'en prend pas ?

Par honneur ? Non, pas du tout ! Ce serait une question d'honneur si j'allais faire une compétition en naturel en me chargeant comme un âne ! Mais je ne suis pas un compétiteur ! Donc ce n'est pas du tout une question de principe. Je ne considère pas comme « mal » le fait de s'injecter des substances médicamenteuses. Il faut l'admettre, à un certain niveau, même amateur, ça fait parti du jeu.

Pour le budget ? Pas vraiment. Je crois que les compléments alimentaires et surtout la nourriture coûtent bien plus cher. En ayant les bonnes sources, en Europe, on peut vraiment obtenir ce qu'on veut pour presque rien. Jusqu'à récemment j'ignorais que « les produits », à la base, valaient si peu chers !

Pour une question de santé ? Oui, un peu quand même. Je crois que lorsqu'on fréquente les salles de musculation depuis plusieurs années comme moi, on a tous croisé des types qui ont connu des ennuis de santé, parfois sérieux, à cause de ça. Et parfois aussi quelques décès. Ce sont des choses réelles, j'en ai connu ! Seulement je pense qu'on exagère parfois un peu leur dangerosité. Il me semble avoir lu une fois que le paracétamol était plus toxique pour le foie que le dianabol ! À la différence qu'on ne prend pas du paracétamol tous les jours pendant un mois ! Mais bref, c'est sans doute dangereux, j'en suis persuadé, mais sans doute pas autant que l'on raconte !

 

Non en fait, ce ne sont pas les vraies raisons ! La vraie raison, et c'est la seule, pour laquelle je ne prend pas de stéroïdes, c'est que je ne veux pas en être l'esclave.

Et c'est un peu pour la même raison que je ne prend pas de pré-workoot depuis des mois ! On a tous connu ce sentiment bizarre lorsqu'on a oublié de prendre son pré-workout en allant à la salle ! Je ne veux pas connaître ça avec les anabolisants. Je ne veux pas être soumis aux injections, je ne veux pas être inquiet à l'idée de perdre mes gains ou de craindre des problèmes d'effets secondaires. Je ne veux pas de toutes ces petites inquiétudes. Je ne veux pas aller à la salle et m'inquiéter du regard des gens qui me verront faire de la rétention d'eau, prendre du poids, ou bien en reperdre brutalement. Je ne veux pas à avoir à répondre à leurs questionnements. Déjà récemment, au printemps 2016, en faisant une sèche, j'ai eus à affronter quelques quolibets et remarques gênantes dans ma salle et contrairement à ce que j'aurai pu imaginer, je n'ai pas tellement apprécié. J'avais simplement perdu 5 kilos qui recouvraient mes muscles et je paraissais donc plus volumineux. C'est ce qui a pu faire croire à certain que j'étais « suspect ». Pourtant j'étais juste passé de 78 à 73 kilos !

En m'entraînant depuis plus de dix ans et en travaillant comme coach depuis 2010, j'ai connu beaucoup de salles et beaucoup de pratiquants. J'ai beaucoup appris sur les anabolisants et sur ce côté un peu caché des salles de sport. Les stéroïdes ne sont pas le mal absolu, mais ils ne sont pas non plus miraculeux. Bien sûr ils fonctionnent, et si un type énorme vous dit qu'il fait juste « 1 ou 2 petites cures par an », c'est certainement qu'il vous ment ! Les types vraiment gros, vraiment musclés, prennent des traitements à l'année, c'est ainsi, je ne vais pas les juger. J'espère juste qu'ils savent être malins pour prendre juste le minimum de substance et qu'ils sauront arrêter le temps voulu. J'ai toujours entendu dire que les meilleurs pro américains faisaient comme ça, des cures pas si énormes en somme. Bref, pour certains c'est un choix et je le respecte évidemment, mais c'est aussi pour eux un asservissement, et c'est quelque chose avec lequel je n'ai pas envie de m'embarrasser !

 

BDC

 

 

 

05/08/2016

Coup de chapeau à la revue "60 millions de consommateurs"

60 millions de consommateurs, agroalimentaire

Un petit coup de chapeau à la revue "60 millions de consommateurs" qui nous propose en kiosque pour l'été un numéro hors-série intitulé "AGROALIMENTAIRE : Vérités et mensonges". Vous y trouverez de quoi vous dégouter (si vous ne l'êtes pas déjà complétement !) de l'alimentation industrielle.

Tout y est passé au crible sur près d'une centaine de page : aliments colorés, muris avant l'age, produits gonflés, prix tout autant gonflés, marketing abusif, etc. Nous avons même la joie d'y trouver un petit encart sur le Traité Transatlantique, ainsi qu'une sélection de livres pour continuer de s'informer.

À retrouver en kiosque pour 5.90 euros.

09:32 Publié dans Chroniques, Nutrition, Santé | Lien permanent |  Facebook |

19/07/2016

Les labels "bio" et "écolo"

Ces dernières années ont vu fleurir un nombre important de sigles et de logos et il n'est pas chose aisée de s'y retrouver. Peut-on faire confiance à ces différents labels écologiques et biologiques qui s’étalent partout sur les emballages de nos produits ?

Apprenons déjà à les différencier. Tout d'abord, il existe différents labels selon que vous achetiez de la nourriture, des produits d'entretien, du textile, des cosmétiques, etc. Il en existe des dizaines, certains sont décernés par des agences "officielles" comme le fameux "AB", et d'autres, souvent plus exigeants, par des organismes privés.

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Parlons donc de ce label AB - Agriculture Biologique que tous connaissons. Honnêtement, pour ne pas jouer les pures ou les pessimistes, c'était un bon label... de 1985 à 2009... En effet, depuis cette date, ce label répond aux exigences Européennes (merci l'Europe) qui sont moins élevées (augmentation du taux d'OGM autorisé, par exemple.). Ceci dit, je suppose qu'un certain nombre de producteurs qui avaient le Label AB avant 2009 n'ont pas forcément dégradé leurs exigences de production. Sachez tout de même que c'est un label moins exigeant que par le passé, mais allez soyons optimistes, ça sera toujours mieux que l'industriel non-bio..1bfb54f406_Nouveau-label-bio-coherence_DR_01.jpg

En réaction à cette nouvelle règlementation européenne, le label Bio cohérence a été créé, toujours en 2009. Vous savez donc que ce label est plus exigent que le label européen.

 

C'est aussi le cas pour Nature et progrès, un très ancien label qui va encore plus loin, jusqu'à interdire même les traces d'OGM et d'huile de palme, fusse-t-elle biologique. Dans le même esprit et le même niveau, citons Demeter, très exigeant et partisan de la "bio-dynamique", mais aussi Bio Solidaire, Ensembles...

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ensemble-solidaires-producteur-consommateur.png

 

On remarque donc que les labels issus d'organismes privés sont plus exigeants que les officiels, ce qui peut bien se comprendre. En revanche, certains peuvent vraiment porter à confusion : c'est le cas de tous cesweb-Point-vert.jpg logos qui concernent le recyclage d'un produit. Par exemple, le logo vert qui est partout depuis plus de vingt ans et qui signifie seulement que l'entreprise paie une cotisation à une société de recyclage (bref, un véritable réseau de racket organisé et qui en plus surf sur la crédulité et la bonne conscience des consommateurs).

550px-Recycling_symbol2_svg.pngIdem pour le triangle formé de flèche qui veut dire simplement que le produit peut être recyclé, ce qui ne veut absolument pas dire qu'il le sera. Là encore, voilà des logos qui entretiennent la confusion.

Voilà, j'espère qu'à présent vous y verrez un peu plus clair. Dans tous les cas, je répète ce que nous disons souvent sur ce blog, le mieux c'est toujours de pouvoir "serrer la main de celui qui te nourrit" !

 

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15/03/2016

Chronique - "Prescription Thugs" (Chris Bell, 2016)

prescription thugs

Les américains sont les maîtres du documentaire « choc », souvenez-vous des "Bowling for Columbine" (Michael Moore, 2002), "Supersize me" (Morgan Spurlock, 2004), ou autres "Stratégie du choc" (adaptation du livre de Naomi Klein) et "Gasland" (Josh Fox, 2010), dans un autre registre. Ces films, très populaires, souvent réussis, nous font penser qu'il y a une génération aux USA qui sature complètement de cet American Way of Life dont on a gavé leurs parents. Nous voyons cette rébellion au niveau de l'écologie, de la finance, et très concrètement avec le succès inattendu de Donald Trump dans la course à l’élection présidentielle.

Prescription Thugs fait donc partie de ces films documentaires qui dénoncent et qui tentent d'éveiller les consciences sur un problème de société typique de la modernité, ici la consommation abusive de médicaments. Il s'agit bien de parler de médicaments prescrits et légaux, dont la consommation est encouragée par la publicité, les autorités officielles et les médecins. Le titre est un jeu de mot difficilement traduisible entre Thugs (le voyou) et Drugs (drogues/médicaments). Je vous préviens, même s'il s'agit d'un documentaire, il contient quelques surprises dans son déroulement et par conséquent cette chronique contient ce que l'on peut appeler des « spoilers ».

bigger stronger faster.jpgChris Bell n'est pas un inconnu et nous avait déjà surpris avec un documentaire sur la consommation de stéroïdes anabolisants, « Bigger, stronger, faster », en 2008. Il avait pris en exemple ses frères, l'un pratiquant la force athlétique (powerlifting) et l'autre catcheur à la célèbre WWF (devenue WWE), cantonné au rôle ingrat de faire-valoir, juste bon à se faire assommer par les grandes stars qui s'affichent sur les murs des chambres des gamins occidentaux. Quelques semaines après la sortie du film, son frère Mike, le catcheur, décède à l'age de 37 ans, rallongeant la longue liste des décès prématurés chez les catcheurs de la WWF/WWE.

Le réalisateur nous apprend donc qu'il existe une Amérique toxicomane qui ne ressemble pas du tout à l'image que l'on peut s'en faire habituellement avec ses délinquants marginaux et violents qui dealeraient dans un coin d'une rue sombre. Il utilise à nouveau l'exemple de son frère décédé, qui en plus des anabolisants, faisait une large consommation d'anti-douleurs et d'anti-dépresseurs de toutes sortes. La famille Bell nous est alors présentée comme un archétype de la famille américaine moyenne.

mike bell.png

Mike Bell dans le rôle du paillasson humain.

C'est un documentaire intimiste, où le réalisateur se met en scène au milieu de sa propre famille, utilise des images d'archives, révèle face à la caméra ses interrogations, ses regrets et ses propres addictions.

Chris Bell part à la rencontre d'anciens catcheurs, de sportifs de haut niveau, de professionnels du monde pharmaceutique, de politiciens ou d'une mère de famille des plus banale. Son enquête nous montre, courageusement et avec lucidité, tous les rouages de ce système. C'est ce qui fait la qualité de ce reportage. On y sent une vraie recherche de vérité, sans retenue et sans a priori idéologique. C'est ce qui fait la différence avec d'autres films comme « Les nouveaux chiens de garde » (2012), pour prendre un exemple français et sur un autre thème, où l'auteur après une brillante démonstration exposant les relations malsaines entre le monde des médias et celui de la politique, nous sert une conclusion irréelle comme mise en garde d'un retour au fascisme. Ici, c'est le contraire, on sent bien que l'auteur veut aller au bout de son enquête. Il accuse tour à tour les laboratoires, les lobbyistes, les politiques, les publicitaires, et au final cet esprit du « tout, tout de suite et sans effort », jusqu'à remettre en question le mode de vie américain dans ce qui a fait sa gloire et son rayonnement.

Plus qu'une simple démonstration, cette enquête est aussi un moyen pour Chris Bell d'aller chasser au fond de lui ses addictions les plus honteuses. On apprend au fur et à mesure du reportage, que lui-même, après une opération de la hanche, est tombé dépendant à des médicaments légaux. C'est pour cette raison qu'il connaît si bien les effets de cette consommation abusive et addictive, mais aussi les combines pour se procurer, légalement ou pas, ces médicaments. La révélation qu'il nous fait à la fin du film, c'est que cette dépendance, dont il prétendait être guéri, était en réalité tout à fait d'actualité. En effet, il continuait à consommer ces médicaments, véritables drogues légales, tout au long du tournage, alors qu'il militait contre ce système en prétendant depuis longtemps s'être sorti de ce carcan. Ce dernier rebondissement nous fait nous remettre en question. En effet, qui ne s'est jamais menti à soi-même ? L'hypocrisie qui gangrène la société américaine cache, selon moi, un vrai déclin, à la foi matériel et moral. Certains américains commencent à ouvrir les yeux et à réaliser que leur rêve est terminé depuis longtemps. Saluons ce documentaire sans concession et espérons qu'il puisse éveiller les consciences, pas seulement sur ce problème précis des médicaments, car le reportage va beaucoup plus loin. Espérons qu'il puisse véritablement toucher les gens et les faire se regarder en face, et ne pas jouer le rôle de simple agitateur nécessaire au système, comme l'ont été (et ce n'est qu'un avis personnel), les films de Michael Moore.

00:06 Publié dans Chroniques, Santé | Lien permanent |  Facebook |

26/02/2016

Pr Henri Joyeux chez TvLibertés


Le professeur, cancérologue, Henri Joyeux, chez nos amis de TvLibertés, nous parle de santé, des vaccins, de cancer et d'alimentation.

14:12 Publié dans Santé | Lien permanent |  Facebook |