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27/07/2016

Musculation : Comment entretenir sa motivation.

 Je me permet de ressortir un vieil article (4 ans déjà), mais je trouve, comme moi, qu'il n'a pas si mal vieilli.

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I – Périodiser son entraînement

Changer fréquemment de programme en suivant une planification est une manière efficace de vaincre la routine et de rester motivé toute l'année. Attaquer un nouveau type d’entraînement provoque un entrain et une excitation qui vous permettront de mettre toute l'intensité nécessaire à une bonne séance. De nombreux facteurs peuvent varier en fonction de vos objectifs : nombre de séries, nombre de répétitions, disposition des séances, changement d'exercices, diverses techniques d'intensification... Mais attention tout de même à conserver une certaine cohérence dans l’enchaînement des cycles. En effet, il faut savoir alterner les cycles de force afin de ne pas surcharger ses articulations et son système nerveux, alterner aussi les cycles à haut volume d’entraînement qui peuvent vite mener à la stagnation. Chaque cycle permet de se consacrer pleinement à un objectif précis, ce qui permet aussi de facilement chiffrer sa progression et de ne pas s'éparpiller.

II – Mettre à jour ses connaissances

La science de la nutrition sportive ou de l’entraînement sont des thématiques que l'on retrouve facilement chez les libraires, dans les magazines ou sur internet. Apprendre des choses sur sa passion sportive n'est jamais une chose contraignante, et même si l'on peut parfois se sentir perdu au milieu de toutes ces affirmations et ces études scientifiques contradictoires, on trouve toujours une information utile, ou parfois assez pertinente pour remettre en question sa propre méthode et en tester une autre.

III – échanger, communiquer sa passion

Internet regorge de forums ou de blog sur la musculation et le culturisme. Vous y trouverez notamment de nombreux « logs » ou carnets d’entraînements qui vous permettront de voir comment les autres s’entraînent et progressent. Il est souvent admis que ce qui fonctionne sur les uns ne fonctionne pas forcément sur les autres, et je suis bien d'accord avec ça, mais ce n'est pas une raison pour ne pas s’intéresser aux techniques parfois très personnelles qui peuvent être utilisées chez les autres et vous inspirer.

IV – la musique

Comme je l'ai dis plusieurs fois ici, la musique est un bon stimulant pour des séances intenses ! D'autant plus que les musiques diffusées en clubs de forme, souvent branchés sur une radio à la mode, n'inspirent pas vraiment la sueur, la force et le dépassement de soi...

La musique permet de se plonger à fond dans l’effort et de se couper des distractions et des pensées qui peuvent venir parasiter votre concentration.

V – s’intéresser à l'actualité des pros, visionner des DVDs ou vidéos d’entraînement

L'arrivée en force de youtube et des plate-formes d'hébergement de vidéos sur internet a permis la naissance des vidéos « bodybuilding motivation ». montages souvent amateurs, regroupant des séquences d’entraînement tirées de vidéos officielles de culturistes professionnels. Ces montages communiquent souvent assez brutalement l'envie de pousser, de repousser ses limites, de s’entraîner à fond, comme le font les pros, ce qui est indispensable à leur niveau peut importe les débats autours des moyens annexes qu'ils utilisent forcément.

VI – se fixer des objectifs atteignables

Il n'y a rien de plus décourageant que la désillusion. Beaucoup de sportifs qui pratiquent la musculation ont tendance à perdre toute notion de ce qu'est un physique « musclé ». Il est primordial de ne pas tomber dans ce que les américains appellent la « bigorexie », la maladie de ne pas se trouver assez gros. Pour cela, il convient de ne pas se comparer aux compétiteurs professionnels, ni même amateurs (sauf bien sûr si vous en êtes un), ni même aux autres membres de votre salle (dans un club de musculation, la moyenne est forcément plus élevée que dans la rue). Comparez vous plutôt aux gens que vous croisez au supermarché, à la plage, et surtout, à vous même avant de commencer la musculation, et fixez vous des objectifs atteignables naturellement.

Avant de vouloir ressembler à Arnold, commencez déjà par vouloir ressembler à Sylverster, et même avant ça, à Gérard Lanvin par exemple ! Ce qui n'est finalement pas si mal que ça.

VII – se faire coacher

Évidement, la solution la plus simple et qui regroupe une partie des points précédents est de se faire coacher par un professionnel. De cette manière, vous aurez à vos cotés, quelqu'un de qualifié pour vous faire des programmes variés et sur mesures, et qui saura entretenir votre motivation. Cela permet aussi, pour les débutants, de ne pas perdre des précieuses années, et d'évoluer très vite grâce à des bons principes et des entraînements adaptés à votre niveau.

 

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06/06/2016

La science m'a tué

En ces temps de technologies et de progrès que l'on n'arrête malheureusement pas, la science paraît s'élever comme le référentiel ultime dans la quête d'un corps musclé et fort. On ne jure que par des études, des publications, des meta-analyses, des tests en laboratoire. Mais quel est le bilan de cette intrusion du scientifique dans le « gym » ? Le pratiquant moyen, non professionnel, du débutant au passionné, profite-t-il vraiment de toutes ces avancées scientifiques ?

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Je ne doute pas que la science du sport soit efficiente en ce qui concerne la préparation physique des sportifs de haut niveau. Je ne doute pas qu'elle puisse jouer un rôle primordiale dans l'amélioration de qualités physiques précises, de la récupération, de la prophylaxie (prévention des blessures), ou de l'amélioration des performances pour un instant « t ».

En revanche, en ce qui concerne la culture physique au niveau du pratiquant passionné amateur, je ne pense pas qu'elle y ait joué un rôle si important. Avant que tout le monde ne parle de telles ou telles études, les adhérents des clubs de sport n'étaient pas moins musclés qu'aujourd'hui, ou du moins, cela ne les empêchaient pas d'obtenir de bons résultats. La question que l'on se pose alors est la suivante : comment faisaient-ils ? Et bien, la réponse est aussi simple que cela : ils faisaient. Ils faisaient et c'est tout. C'était la science empirique vécue avec son corps tout entier et transmise des anciens aux nouveaux. Bien sûr, ce système possède des défauts. Le plus grand défaut est que l'on se retrouve parfois avec un vieux briscard de la fonte qui transmet à un débutant qui n'a pas du tout le même profil, des recettes qui ont fonctionné pour lui et lui seul. Je ne suis pas vieux, et pourtant j'ai connu ce système il y a maintenant plus de dix ans, dans la première salle où je m’entraînais. Les anciens, ceux qui avaient fait quelques compet' de body par exemple, nous filaient des tuyaux et nous dévoilaient leurs petits secrets, j'en applique encore certains aujourd'hui. Avec le recul, je me rend compte que cela relevait parfois presque de la superstition, mais ça marchait. Ça marchait parce qu'on se posait simplement moins de questions. Quand un ancien nous disait « au régime, pendant le premier mois, tu fais pas un seul écart ! », et bien sans chercher à comprendre on appliquait. On n'allait pas sur internet pour compiler les dizaines d'études sur quand et comment et quoi faire pour trouver un « cheat meal » miraculeux.

Les facteurs sont nombreux, les méthodes pour réussir le sont sûrement tout autant, il est donc très difficile d'obtenir d'une étude scientifique qu'elle soit fiable et qu'elle élimine tous les facteurs confondants. Bien encadré, si on connaît les bases du fonctionnement du corps, qu'on est attentif à ses progrès (ou son manque de progrès) et qu'on garde une bonne ouverture d'esprit, on peut vraiment se forger ce qu'on appelle une expérience. Je ne veux pas dire que la recherche est inutile ou qu'elle n'a vraiment rien apporté du tout, mais je me rend compte qu'elle ne fait souvent que confirmer ce que les pratiquants aguerris font depuis très longtemps. De plus, je tiens toujours à regarder du plus haut point et d'essayer de voir l'ensemble de l'image, « the big picture » comme disent les anglophones. Et de ce point de vue, force est de constater qu'il n'y a pas d'amélioration sensible de la quantité moyenne de muscle dans les salles de musculation depuis que les coaches du monde entier vénèrent le dieu science. Toujours de ce point de vue, on peut penser que les résultats de la recherche scientifique, en s'intégrant au fil du temps dans les entraînements des sujets feront émerger des grandes lignes et des principes qui s'étendront bien au delà du détail protocolaire (du nombre de série, du temps de repos ou autre détail), comme par exemple la prise de conscience de l'importance de la nutrition pour progresser efficacement.

Voici donc selon moi ce qui distingue l'expérience du labo de l'expérience acquise au fil des années et du partage d'informations. Mais comme souvent, le juste milieu est sans doute la ligne d'équilibre ténue qu'il convient de trouver en gardant l'esprit libre et ouvert.

 

09:58 Publié dans Musculation | Lien permanent |  Facebook |

21/11/2015

Motivation : Les meilleurs "training montage" !

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Rien de mieux pour se motiver qu'un bon extrait de film mettant en scène un entraînement physique intense au son d'une musique entraînante, un vrai "training montage". Voici selon nous, la liste des meilleurs "training montage" du cinéma qui saurons vous motiver à mort !

 

Tous les Rocky :

      En premier lieu, nous citerons évidement la série des « Rocky . Les séquences où Stallone se prépare pour ses combats ont marqué l'histoire du cinéma. Déjà gamin, je demandais à ce qu'on me mette en boucle ces scènes épiques et captivantes. Ce qui est intéressant pour nous, c'est de voir que Stallone a toujours été à la pointe sur les méthodes d’entraînement. On le voit notamment dans Rocky 2 s’entraîner avec une masse, ce qui se pratique beaucoup aujourd'hui dans la préparation physique. Dans le dernier opus, sorti en 2006, on le voit pratiquer l'haltérophilie et même manier un kettlebell ! Évidement, nous connaissons tous le quatrième volet de la saga qui fait office de référence ultime en terme de « training montage », avec ses musiques ultra-motivantes, ses trainings à l'ancienne, et un côté « abusé », mais juste ce qu'il faut !


Taxi driver :

      Dans un style très différent, Taxi driver offre lui aussi une scène d’entraînement physique dans une ambiance sombre et solitaire, à l'image de tout le film. Malheureusement la scène est très courte (tractions, pompes, tir au revolver...) mais elle est tout de même très marquante et colle parfaitement à l'atmosphère du film.


Dragon ball Z :

      Pensons évidemment aux trainings de San Goku dans sa capsule où la gravité est démentielle ! San Goku et Vegeta resteront parmi mes grands motivateurs !


Karate tiger :

      Un des premiers films où l'on peut voir JCVD, dans le rôle d'un méchant vraiment très méchant (et soviétique). Mais c'est plutôt le jeune héro qui nous intéresse et que l'on voit s’entraîner aux arts martiaux et aux exercices physiques. La musique est excellente, très typée 80's, les exercices sont originaux et ça donne vraiment envie de s'y mettre. C'est très kitch, on ne peut qu'aimer.


Never back down 1& 2 :

      Il est logique que la nouvelle vague des films de bagarres se soit inspiré du sport de combat moderne, le MMA (ou arts martiaux mixtes). Personnellement je ne suis pas un grand fan du MMA (ça peut m'arriver de regarder, sans plus) et encore moins des films qui s'en inspirent (des navets bien souvent), mais en ce qui concerne la préparation physique, c'est chez eux que l'on trouve ce qu'il y a de mieux. Du coup, c'est aussi dans ces films que l'on voit les choses les plus intéressantes concernant l’entraînement physique. Tout y est, relation élève-maître, mec hyper nul qui se transforme en machine (ingrédient indispensable), clin d’œil sympa à Rocky, mais surtout des entraînements très inspirants et bien montés (comme Soral).


Street fighter - Assassin's fist :

      Tous les trentenaires aiment Street Fighter, le jeu. En ce qui concerne les adaptations ciné et mangas, il y a du bon et du très mauvais. Celui-ci est pas mal, et le gros point fort des « training scenes » c'est qu'ils ont eut la bonne idée de nous mettre LES musiques ! Car Street Figher ne serait pas Street Fighter sans ces musiques que nous connaissons tous ! Nous avons donc des très bonnes scènes qui mélangent art martiaux et musculation et des acteurs aux physiques et aux performances impressionnantes. Les scènes avec Akuma sont très bonnes.. désolé, faut que j'aille faire une centaine de pompes !


In hell (Vandamme) :

      Vandamme à toujours tourné des superbes scènes d'entraînements. Celle-ci est celle qui est le plus axée « muscu » par rapport aux autres : kickboxer, bloodsport, etc qui sont plutôt orientées karaté. Dans « In hell », avec l'ambiance solitaire, sombre et poisseuse en plus, ça donne un film assez correct (pour un JCVD « récent ») et une scène très motivante. Franchement, ce genre de montage pourrait motiver le pire des obèses sédentaires à se lever à 5 heures du matin pour aller courir ou faire des pompes !


American history X :

      Attention scènes ultra-cultes ! Les trainings de prisonniers à l'ancienne sur des vieux bancs pourris avec des disques de fontes à moitié rouillés, on aime ça. On n'est pas chez « keep cool » ici ! C'est tellement motivant que ça donnerait presque l'envie d'aller en prison !


G.I Jane (à armes égales) :

      Il y aussi des training scenes avec des femmes ! Et croyez-moi Demi Moore n'est pas la moitié du femme ! Dans ce film où elle incarne la première femme à intégrer les G.I's, on la voit se défoncer à mort à faire des tractions, des pompes à une main (malheureusement qui n'ont pas l'air d'être faites sans trucage), et nous présenter un physique très très athlétique.


Bloodsport 3 :

      Un bon petit nanard mais l'acteur principale, une sorte de faux Vandamme présente un physique comme je les aime, athlétique et bien équilibré, mais potentiellement « naturel », le genre de physique auquel il est bon de vouloir ressembler quand on fait de la muscu. On y voit faire des tractions avec des cordes, des pompes claquées, et pour le coté bien kitch : attraper des cobras et des flèches en plein vol (avec les yeux bandés bien sûr). Toutes ces mauvaises suites (séries des bloodsport ou des kickboxer...) contiennent leur training montage. Non vraiment, c'est too much... mais ça a son charme.


 

      À voir aussi, les passages avec Scott Adkins qui a tourné de nombreux films d'art martiaux. C'est un athlète vraiment hors normes, très beau physique et des performances gymniques énormes. Toujours dans les arts martiaux mais dans un style plus ancien, vous avez les films avec Gordon Liu. Là encore, nous sommes plutôt dans l’entraînement aux combats, mais on y voit des choses très intéressantes et des prouesses d'agilité. La série des « 36ème chambre de Shaolin » offre quantité de séquences originales qui vous donneront peut-être l 'envie de vous mettre aux arts martiaux.

      Vous trouverez aussi de bonnes séquences dans la série « Arrow », dans les films avec Cung Le (« Dragon eyes ») qui d'ailleurs est un vrai champion de sport de combat / art martiaux ! N'oublions pas « Terminator 2 » où l'on voit Linda Hamilton effectuer des tractions et présenter une musculature saillante.

      Enfin il y a aussi les comédies, comme « the big stan » où la training scene est pas mal ! C'est assez parodique, avec des clins d’œil à l'ensemble des films d'art martiaux.

Mention spéciale : South park :

      Bonne rigolade avec un épisode de South park (« Asspen ») qui parodie justement toutes ces scènes de « montage » pour une leçon de ski avec une chanson vraiment dans l'esprit ! Je n'ai pas pu retrouver la scène, mais seulement la chanson qui en dit déjà assez long !

03/11/2015

Motivation - Vidéo : 2 ans de musculation "callisthénique"

Calisthenic (anglais), callisthénique (français), vous avez sans doute déjà croisé ce mot sur internet. C'est un mot formé par deux racines grecques : kallos et sthénos, la beauté et la force. La callisthénie est donc l'ensemble des exercices de gymnastique qui visent à développer son physique dans une optique de force et de beauté. Sur internet, c'est les pratiquants de "street workout" qui emploient ce terme pour définir leur pratique, à savoir une musculation sans matériel, en utilisant le poids de leur corps lors d'exercices souvent tirés de la gymnastique.

Voici une vidéo d'un jeune bosniaque que je trouve très motivante. En deux années, sa transformation physique fait belle impression, tout en restant dans les limites du réalisable et du naturel, avec en plus des performances gymniques appréciables. Mais ce n'est pas tant cela qu'il faudrait retenir selon moi, car on peut toujours trouver des mutants plus impressionnants sur internet. Ce qui peut nous inspirer, c'est de voir que ce garçon n'a pas attendu qu'une salle de sport ouvre dans son quartier; il s'est construit ses propres agrées, avec les moyens du bord et il s'est lancé tête baissée dans l'entraînement. L'ambiance survet' et voie ferrée ça fait très "Europe de l'est", je vous l'accorde, mais c'est ça qu'on aime. En tout cas il s'est cassé la gueule pas mal de fois, il a certainement subit des échecs, des stagnations, mais il a continué et ça a marché. Petit à petit il a appris à comprendre son propre fonctionnement, à inventer ses propres routines d'entraînements, et il a testé tout ce qu'il pouvait sans se trouver d'excuse.

Puisse-t-il nous inspirer !


 

00:18 Publié dans Street workout | Lien permanent |  Facebook |

05/08/2015

Training montage : Karate Tiger (1986)

Rien de mieux pour se motiver qu'un bon "training montage" des années 80 !